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festivals et vie de tous les jours

  • Photo du rédacteur: Aline Vetter
    Aline Vetter
  • 1 oct. 2019
  • 3 min de lecture

Bon je sais, ça fait plus d'un mois que je n'ai rien posté sur ce blog. Mais pour me faire pardonner, j'ai beaucoup de choses à raconter.

Pour commencer, deux semaine après avoir commencé l'école, il y a eu le festival de l'école, durant lequel chaque classe organisait quelque chose. Ma classe, comme beaucoup d'autres, a chanté sur scène, mais certaines avaient des stands de nourriture, de jeux, etc...

Le week end suivant, c'était au tour de l'école primaire de mes deux plus jeunes soeurs d'avoir son festival, à savoir l'undookai, le festival de sport. Le principe est simple, les élèves sont répartis dans 2 équipes, la rouge et la blanche, et s'affrontent dans diverses épreuves pour déterminer la meilleure des deux. Les parents et autres spectateurs sont aussi parfois invités à participer. Inutile de dire que c'est l'équipe de mes soeurs qui a gagné!


désolée pour la méthode de pauvre que j'utilise pour cacher les visages, mais je dois le faire et c'est un moyen comme un autre.

Maintenant qu'on a parlé des festivals, voyons la vie de tous les jours ! Ma famille est vraiment très gentille. Le soir, je joue très souvent à un jeu de société ramené de la suisse avec mes soeurs.



Et le week end, je vais (très) souvent voir mes soeurs jouer au volley. Les 3 font partie du club de volley de leurs écoles respectives et se débrouillent vraiment bien ! Même si ce n'est pas dur de faire mieux que moi dans ce domaine.

Je suis moi même dans un club, à savoir le club de karaté. Au japon, la plupart des élèves font partie d'un club, et ne pas le faire et mal vue car on passe pour un asocial. Il y a toutes sortes de club, des clubs de sport aux clubs de dessin en passant par le club de cérémonie du thé. Mon école a même un club qui s'occupe de faire les annonces aux micros au début de la journée et pour annoncer le début du nettoyage à midi (parce que oui, les élèves japonais nettoient eux mêmes leur école) Il est possible de faire partie de plusieurs club, mais ce n'est pas mon cas, car étant dans un club de sport, j'ai des entraînements tous les soirs du lundi au vendredi. Et certains week end, il y a en plus des compétitions, dont je vais avoir la première cette semaine. Même si au début le nombre élevé d'entraînements me faisait peur, ça ne me dérange pas du tout et j'aime beaucoup y aller. Bien entendu, le niveau de karaté est très différent en suisse et au japon, où ils sont très très légèrement meilleurs (seulement un peu bien sûr) mais ça me permet aussi de m'améliorer très rapidement, même si ce n'est pas la même sorte de karaté et que j'ai donc du perdre des réflexes qui étaient justes en suisse mais pas ici.

Je n'ai pas grand chose à dire sur les cours en eux mêmes, je participe aux cours que je peux, c'est à dire la gym, le karaté (oui il est même dans l'horaire normal. Beaucoup d'entraînements j'ai dit) l'économie familiale et l'anglais. j'essaie parfois d'écouter un peu dans les autres cours, mais entre l'histoire et ses milliers de kanjis inconnus et la chimie dont je dois avouer je ne connais pas tout à fait le vocabulaire, c'est pas trop possible. Du coup j'étudie de mon côté le japonais dans des livres donnés par AFS, avec quand nécessaire, l'aide d'une amie de la classe qui a un assez bon niveau d'anglais pour me traduire les mots si besoin.

Mon japonais en lui même avance bien, même si pas aussi vite que je le voudrais (mais si c'était le cas alors je serais déjà parfaitement bilingue) Je peux comprendre de plus en plus de choses, et ma compréhension dépend maintenant plus de la vitesse à laquelle la personne parle que dans la langue elle même, même si dépendant les sujets abordés il me manque encore beaucoup de vocabulaire. J'essaye de parler le plus que je peux avec des gens, mais c'est parfois difficile de trouver de nouveaux sujets de discussion, et les autres croient toujours qu'ils devront répondre en anglais, même si c'est quelque chose que je sais dire en japonais, et ont peur de me parler à cause de ça. Car oui, un japonais ça parle TRES mal anglais. En plus beaucoup de japonais sont timides, ce qui n'aide pas.

Voilà c'est à peu près tout pour l'instant, je vous laisse avec quelques photos de la faune, flore et autres jolis machins de la région et je vous dis à dans quelques semaines si j'oublie pas, car la semaine prochaine je pars pour 3 jours à Tokyo, et j'aurai sûrement quelques petits trucs à raconter (j'ai hâte)

sayonara!







oui c'est moi avec une mangue sur la tête. Qui êtes vous pour me juger?







 
 
 

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